Votre guide pour acheter une franchise en 2025
Se lancer dans l’entrepreneuriat peut sembler intimidant, mais acheter une franchise offre une alternative rassurante. Ce modèle permet de bénéficier d’un projet clé en main, avec une marque reconnue et un accompagnement structuré. Que vous souhaitiez ouvrir un salon de coiffure, une salle de sport ou un restaurant, la franchise peut vous aider à limiter les risques liés à la création d’une nouvelle structure.
Mais comment choisir le bon réseau ? Quels sont les critères à analyser pour assurer la santé financière de son investissement ? Dans cet article, nous vous guidons à travers les étapes essentielles pour acheter une franchise et maximiser vos chances de succès.


Définition et principes de la franchise
Comment ça marche une franchise ?
Dans le domaine juridique, la franchise repose sur un accord contractuel entre deux parties. Le franchiseur met à disposition du franchisé une marque, un savoir-faire ainsi qu’un accompagnement en échange d’une compensation financière. De son côté, le franchisé exploite une activité en lien avec le secteur du franchiseur.
Pour intégrer un réseau de franchise, le franchisé doit s’acquitter d’un droit d’entrée initial, puis verser des redevances tout au long de la durée du contrat. Ces redevances correspondent généralement à un pourcentage du chiffre d ’affaires réalisé, bien qu’elles puissent aussi être définies sous forme d’un montant fixe.
Le paiement de ces redevances s’effectue selon les termes du contrat, qui peuvent prévoir un règlement mensuel, trimestriel ou annuel.
C'est quoi acheter une franchise ?
L’expression “acheter une franchise” peut avoir deux significations.
Dans la plupart des cas, l’expression désigne l’intégration d’un réseau en créant son entreprise et en lançant une activité sous une enseigne déjà connue. L’entrepreneur signe un contrat de franchise et doit respecter les règles fixées par le franchiseur.
Une autre possibilité est le rachat d’une franchise déjà en activité. Plutôt que de partir de zéro, l’entrepreneur reprend une entreprise franchisée existante, avec son local, son équipement et parfois son personnel. Cette option peut offrir un démarrage plus rapide mais nécessite une évaluation rigoureuse de la rentabilité du point de vente racheté
Les éléments abordés dans les paragraphes suivants s’appliquent aussi bien à la création qu’au rachat d’une franchise.
Pourquoi acheter une franchise ?
Avantages liés à l'achat d'une franchise
Rejoindre un réseau de franchise présente plusieurs avantages, notamment en termes de sécurité et d’accompagnement.
En intégrant une enseigne reconnue, le franchisé bénéficie d’un concept déjà éprouvé, ce qui réduit les risques liés à la création d’entreprise. Plus le réseau est développé, plus son modèle économique est optimisé, offrant ainsi des chances accrues de réussite.
Un autre atout majeur réside dans la notoriété de la marque. Une enseigne bien implantée sur le marché permet un démarrage plus rapide de l’activité, car elle est déjà connue du public.
L’accès au savoir-faire du franchiseur est aussi un avantage clé. La formation dispensée aux franchisés leur permet d’acquérir les compétences nécessaires à la gestion de leur activité. De plus, l’accompagnement proposé peut inclure une assistance technique et une mise en relation simplifiée avec d’autres franchisés du même réseau. L’accès à certaines infrastructures, comme le site internet de l’enseigne ou des outils de gestion spécifiques, facilite également l’exploitation du commerce.
Inconvénients potentiels de la franchise
Le fait d'acheter une franchise implique des coûts parfois élevés. L’investissement initial, comprenant le droit d’entrée et les autres frais liés à l’intégration du réseau, peut être conséquent. Cette barrière financière est à prendre en compte avant de se lancer
Dans le cas d’une reprise d’une franchise déjà en activité, l’investissement peut être encore plus conséquent. L’entrepreneur doit racheter le fonds de commerce. Ce processus peut s’avérer long, complexe, et nécessiter des démarches importantes.
Par ailleurs, le franchisé doit se conformer aux règles imposées par le franchiseur. Il ne dispose pas d’une totale liberté pour gérer son entreprise, notamment en ce qui concerne l’identité de la marque, la gamme de produits ou de services proposés, et les normes établies au sein du réseau.
Autre contrainte : la cession de l’entreprise. Contrairement à un entrepreneur indépendant, un franchisé ne peut pas toujours vendre son établissement librement. Des clauses contractuelles peuvent restreindre cette possibilité, obligeant le franchisé à obtenir l’accord du franchiseur avant toute revente.
Enfin, la relation entre franchiseur et franchisé est souvent marquée par un déséquilibre. Les grandes enseignes disposent d’un pouvoir décisionnel important, ce qui peut entraîner des conditions contractuelles parfois plus favorables au franchiseur qu’au franchisé. Il est donc essentiel d’analyser en détail les termes du contrat avant de s’engager.
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Responsabilités respectives du franchisé et du franchiseur
Engagements du franchiseur envers le franchisé
Le franchiseur a pour mission de garantir au franchisé l’exploitation de sa marque ou de son nom commercial dans des conditions optimales. Cette obligation implique de veiller à la protection juridique de l’enseigne et d’assurer le renouvellement des droits sur la marque afin d’éviter tout litige ou restriction d’usage.
Au-delà de cet aspect légal, le franchiseur joue un rôle clé dans l’accompagnement du franchisé et la transmission de son savoir-faire, aussi bien lors du lancement de l’activité que tout au long de la durée du contrat. Il peut notamment apporter son expertise pour aider à choisir l’emplacement du point de vente ou du local commercial. Il accompagne le franchisé dès le lancement de l’activité, en mettant à sa disposition un savoir-faire éprouvé et expérimenté sur une durée suffisamment longue (environ deux ans).
Dans le cadre de l’intégration au réseau, le franchiseur met en place des actions visant à favoriser l’échange entre franchisés, telles que des séminaires ou des rencontres professionnelles.
En cas de difficultés économiques rencontrées par un franchisé, le franchiseur a la responsabilité de lui apporter un soutien adapté afin de l’aider à redresser son activité.
Le franchiseur est aussi tenu de former ses franchisés afin de leur permettre de se différencier sur le marché et d’assurer la pérennité de leur activité.
Avant toute signature de contrat, le franchiseur doit fournir au futur franchisé un Document d’Information Précontractuel (DIP). Ce document, remis au moins 20 jours avant l’engagement, contient des éléments essentiels, notamment :
- les droits et obligations des deux parties ;
- les éventuels litiges en cours impliquant le franchiseur ;
- la situation financière du réseau ;
- les conditions générales du contrat de franchise
Ces obligations garantissent la transparence et permettent au franchisé de prendre une décision éclairée avant de s’engager.
Devoirs du franchisé dans le cadre de la franchise
Avant de rejoindre un réseau de franchise, le franchisé doit s’acquitter d’un droit d’entrée. Cette somme, versée au franchiseur, permet d’accéder à la marque et d’intégrer le réseau. Ensuite, tout au long de la durée du contrat, des redevances doivent être payées selon les modalités définies dans l’accord. Ces contributions financières rémunèrent les services fournis par le franchiseur, notamment la mise à disposition du savoir-faire et la notoriété de l’enseigne.
En plus des aspects financiers, l’adhésion à une franchise implique le respect de la confidentialité du savoir-faire transmis et d’un ensemble de règles établies par le réseau. Ces directives peuvent concerner plusieurs aspects :
- la qualité des produits ou services proposés ;
- les stratégies de marketing et de communication ;
- la politique tarifaire ;
- l’aménagement du point de vente et l’image de l’enseigne.
Comment ouvrir une franchise ? Processus détaillé pour prendre une franchise
Acheter une franchise requiert une préparation minutieuse et le respect de plusieurs étapes essentielles. Voici les principales démarches à suivre pour intégrer un réseau de franchise avec succès et devenir franchisé.
Réaliser une étude de marché
Avant de vous engager, il est essentiel d’évaluer la viabilité de votre projet en réalisant une étude de marché. Cette analyse vous permettra de mieux comprendre l’environnement économique de votre future activité :
- identifier la clientèle cible et ses attentes ;
- analyser la concurrence existante ;
- choisir un emplacement stratégique adapté à la demande.
Une étude approfondie facilite la prise de décisions et maximise les chances de succès du projet.
Comment trouver la franchise idéale ? Sélection du réseau de franchise approprié
Le choix du bon réseau est une étape cruciale. Plusieurs solutions existent pour identifier une enseigne correspondant à votre projet :
- consulter les annuaires spécialisés dans la franchise ;
- échanger avec des franchisés en activité pour recueillir leurs retours d’expérience ;
- assister à des salons professionnels dédiés à la franchise ;
- se renseigner auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ou d’organismes spécialisés dans l’entrepreneuriat.
L’objectif est de trouver un franchiseur dont le modèle économique, les valeurs et les conditions contractuelles sont en adéquation avec vos attentes et vos moyens financiers.
Exemples listes de franchises
Voici quelques exemples de franchises bien implantées, particulièrement populaires dans des secteurs variés : restauration rapide, sport, beauté, et services.
Mcdonald
McDonald’s est l’un des leaders mondiaux de la restauration rapide avec un modèle de franchise bien structuré. Devenir franchisé McDonald's demande :
- un apport personnel minimum d’environ 190 000 € ;
- un investissement total estimé : 750 000 euros (hors frais d'installation) ;
- un droit d’entrée de 45 000 € ;
- une formation approfondie avant l’ouverture du restaurant ;
- des redevances mensuelles : entre 10 % et 20 % du chiffre d'affaires hors taxes.
L’avantage principal réside dans la forte notoriété de l’enseigne et l’accompagnement complet offert aux franchisés. Toutefois, les exigences en matière d’emplacement et d’investissement sont élevées.
Subway
Subway est une autre enseigne bien connue dans le domaine du fast-food spécialisé dans les sandwichs personnalisables. Les conditions pour ouvrir une franchise Subway sont généralement plus accessibles que pour McDonald's :
- un apport personnel de 100 000 € minimum ;
- un droit d’entrée d’environ 10 000 € ;
- un investissement total estimé : 250 000 euros (hors droit au bail) ;
- un modèle de gestion flexible avec des coûts d’exploitation réduits ;
- Une assistance au démarrage et une formation pour les franchisés.
Subway offre un modèle plus adaptable à différents emplacements et avec un investissement initial plus modéré.
L’Orange Bleue
L’Orange Bleue est un réseau de salles de fitness en pleine expansion. Axé sur le coaching personnalisé et les cours collectifs, le concept repose sur un accompagnement fort du franchisé et une ambiance conviviale, accessible à un large public.
- Apport personnel : 70 000 €.
- Investissement total : 350 000 €.
- Droit d’entrée : 12 133 €.
- Redevances : 2 % du chiffre d'affaires hors taxes.
Jean Louis David
Jean Louis David est une enseigne haut de gamme dans le domaine de la coiffure. La marque bénéficie d’une forte notoriété et propose un concept clé en main, ce qui séduit de nombreux professionnels de la beauté souhaitant se lancer en franchise.
- Apport personnel : 30 000 € à 50 000 €.
- Investissement total : 100 000 € à 150 000 €.
- Droit d’entrée : environ 15 000 €.
Laforêt Immobilier
Laforêt est un réseau national d’agences immobilières, reconnu pour son professionnalisme et son accompagnement rigoureux. Il s’adresse aux professionnels de l’immobilier ou aux entrepreneurs en reconversion souhaitant bénéficier d’un cadre solide.
- Apport personnel : à partir de 50 000 €
- Investissement total : environ 150 000 € (hors pas de porte)
- Droit d’entrée : 28 000 €.
Élaborer un business plan
Un business plan structuré est indispensable pour définir votre stratégie et convaincre le franchiseur ainsi que les investisseurs. Ce document doit contenir :
- l’étude de marché et le positionnement commercial ;
- les objectifs financiers et le chiffre d’affaires prévisionnel ;
- le plan de financement (investissement initial, droits d’entrée, charges courantes, etc.) ;
- la stratégie marketing et de communication.
Ce document permet d’évaluer la rentabilité du projet et constitue un outil essentiel pour obtenir des financements auprès des banques ou des investisseurs.
Choisir le statut juridique
Le choix du statut juridique dépend du mode d’exploitation envisagé :
Entreprendre seul
- Entreprise individuelle (EI) ou micro-entreprise : simplicité administrative et comptable, mais responsabilité illimitée.
- EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : sécurité juridique avec des règles encadrées par la loi.
- SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) : plus de flexibilité pour organiser la gestion de l’entreprise, mais statuts plus complexes à rédiger.
Entreprendre à plusieurs
- SARL (Société à Responsabilité Limitée) : sécurisée juridiquement mais avec un fonctionnement plus encadré.
- SAS (Société par Actions Simplifiée) : liberté statutaire pour organiser la gestion et les prises de décision, adaptée aux projets de grande envergure.
NB : Le choix du statut juridique doit être aligné avec vos ambitions de développement. Une SARL ou une EURL conviendra mieux aux petites structures, tandis qu’une SAS ou une SASU sera plus adaptée aux projets d’expansion.
Il est tout à fait possible de démarrer une franchise en EURL ou SASU, puis d’ouvrir le capital à d’autres associés en cours de route. Dans ce cas, l’entreprise peut évoluer vers une SARL ou une SAS.
Accomplir les formalités administratives
Selon le statut choisi, les démarches de création d’entreprise varient :
- Entreprise individuelle : Une simple déclaration suffit.
- Société (SARL, SAS, etc.) : plusieurs étapes sont nécessaires :
- rédaction des statuts de l’entreprise ;
- publication d’un avis de constitution dans un journal d’annonces légales ;
- dépôt du capital social auprès d’une banque ;
- immatriculation auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS).
Signer le contrat de franchise
Le contrat de franchise formalise la relation entre le franchisé et le franchiseur. Il est impératif de l’examiner attentivement avant de s’engager, car les marges de négociation sont souvent limitées. Ce document doit mentionner des points clés tels que :
- la durée du contrat ;
- la description du concept et du savoir-faire transmis ;
- les modalités d’assistance et de formation ;
- les redevances financières à verser ;
- les conditions de résiliation du contrat de franchise ;
- les obligations respectives du franchiseur et du franchisé.
Quel budget pour ouvrir une franchise en France ?
Le lancement d’une franchise implique un investissement financier important. Il est essentiel d’anticiper les différents coûts pour évaluer la faisabilité du projet et préparer son financement. Les dépenses se répartissent principalement en deux catégories : le droit d’entrée et les frais initiaux, ainsi que d’autres coûts liés à l’exploitation de l’activité.
Droit d’entrée et frais initiaux
L’intégration d’un réseau de franchise nécessite le paiement d’un droit d’entrée, qui correspond à une somme forfaitaire versée au franchiseur. Ce montant varie selon plusieurs facteurs, tels que la notoriété de l’enseigne, le secteur d’activité et les services inclus dans l’accompagnement. En général, il peut osciller entre 5 000 € et 50 000 €.
En plus du droit d’entrée, le franchisé doit prévoir divers frais initiaux liés à la mise en place de son activité. Selon le contrat et l’enseigne choisie, ces dépenses peuvent inclure :
- l’aménagement du local (travaux, décoration, mise aux normes) ;
- l’achat d’équipements et de mobilier ;
- les frais de formation dispensée par le franchiseur ;
- le coût de constitution de la structure juridique ;
- un dépôt de garantie, notamment si du matériel est mis à disposition par le réseau.
Ces coûts initiaux varient considérablement d’une franchise à l’autre et doivent être soigneusement évalués avant de s’engager.
Autres dépenses à anticiper
D’autres dépenses sont à prévoir dans le cadre de l'achat d'une franchise pour assurer le bon fonctionnement de l’entreprise :
- Les redevances : elles correspondent à une contribution régulière versée au franchiseur (généralement un pourcentage du chiffre d’affaires ou un montant fixe).
- Le fonds de roulement : il est nécessaire de disposer d’une trésorerie suffisante pour couvrir les premiers mois d’activité.
- Les coûts de communication et de marketing : certains réseaux demandent une participation aux campagnes publicitaires nationales ou locales.
- Les stocks initiaux : pour les franchises nécessitant la vente de produits, un investissement dans le premier approvisionnement est indispensable.
En moyenne, un franchisé doit financer environ 30 % du budget global pour intégrer un réseau de franchise. Cette part d’investissement personnel peut être complétée par des prêts bancaires ou d’autres sources de financement.
Erreurs courantes à éviter lors de l'achat d'une franchise
Acheter une franchise peut être une opportunité intéressante pour entreprendre avec un cadre structuré. Toutefois, certaines erreurs peuvent compromettre la rentabilité et la pérennité du projet.
Négliger l'étude de marché
L’une des erreurs les plus fréquentes est de se lancer sans avoir réalisé une analyse approfondie du marché local. Même si une enseigne est bien implantée à l’échelle nationale, son succès n’est pas garanti partout.
Sous-estimer les coûts totaux
De nombreux franchisés se concentrent uniquement sur le droit d’entrée et oublient d’anticiper les coûts annexes. Or, l’investissement initial ne se limite pas à cette somme et inclut souvent l’aménagement du local (travaux, mobilier, équipement), l’achat des stocks initiaux, les redevances mensuelles ou annuelles versées au franchiseur, etc.
S'engager sans une analyse approfondie du contrat
Le contrat de franchise définit les obligations du franchisé et du franchiseur. Une erreur courante est de le signer sans une lecture attentive ni une négociation des clauses. Certains points peuvent poser problème à long terme :
- Les conditions de sortie du réseau : est-il possible de revendre l’activité librement ? Y a-t-il des clauses restrictives ?
- Les obligations financières : quels sont les montants des redevances et les éventuelles dépenses cachées ?
- Les contraintes opérationnelles : à quel point le franchisé doit-il suivre les directives du réseau ?
Conseil : faire appel à un avocat spécialisé en droit de la franchise avant de signer le contrat est recommandée dans ce cas. Cette démarche permet d’identifier les clauses potentiellement défavorables et de mieux comprendre les engagements.
Aspects juridiques et réglementaires à connaître
Les clauses essentielles du contrat de franchise
Le contrat de franchise formalise l’accord entre le franchiseur et le franchisé. Il contient plusieurs clauses clés qui doivent être étudiées attentivement avant la signature :
- La durée du contrat : généralement comprise entre 5 et 10 ans, cette durée définit l’engagement du franchisé et les conditions de renouvellement ou de résiliation.
- Les droits et obligations du franchiseur : le contrat précise le niveau d’accompagnement fourni, la transmission du savoir-faire et les services mis à disposition (formation, assistance, marketing, etc.).
- Les obligations du franchisé : respect du concept, formation obligatoire, redevances à verser, et règles à suivre pour exploiter l’enseigne.
- Les conditions financières : droit d’entrée, redevances périodiques (en pourcentage du chiffre d’affaires ou fixes), et participation aux campagnes publicitaires du réseau.
- Les clauses de non-concurrence et de confidentialité : elles interdisent au franchisé d’exploiter une activité concurrente pendant et après le contrat sur une durée et un périmètre définis.
- Les conditions de résiliation et de sortie du réseau : certaines franchises imposent des restrictions lors du départ du franchisé, comme la non-réutilisation du concept ou la cession obligatoire du fonds de commerce sous conditions.
Les recours en cas de litige
Un différend peut survenir entre le franchisé et le franchiseur, notamment en cas de manquement aux obligations contractuelles, de désaccord sur les redevances ou d’abus de position dominante du franchiseur. Plusieurs solutions existent pour résoudre ces conflits.
- La médiation ou la conciliation : avant d’entamer une action en justice, il est souvent recommandé (voire obligatoire pour certains litiges) de passer par une médiation. Certaines organisations, comme la Fédération Française de la Franchise (FFF), proposent des solutions amiables.
- Le recours à l’arbitrage : si prévu dans le contrat, l’arbitrage permet de régler un litige sans passer par les tribunaux classiques.
- L’action en justice : si aucun accord amiable n’est trouvé, le franchisé peut saisir le tribunal de commerce pour contester des clauses abusives, réclamer un dédommagement ou demander la résiliation du contrat pour faute du franchiseur.
FAQ
Comment créer une franchise ?
Créer une franchise signifie structurer son propre réseau en tant que franchiseur. L’entrepreneur doit d'abord tester son concept sur une période suffisante et par le biais de “pilotes” puis le formaliser, mais aussi, rédiger un Document d’Information Précontractuel (DIP) avant de recruter des candidats à la franchise. Il est également essentiel d’établir un contrat de franchise, de définir un modèle économique solide et de fournir une assistance technique aux futurs franchisés.
Comment devenir franchisé ?
Pour intégrer un réseau, il faut suivre plusieurs étapes : choisir une enseigne adaptée, analyser les comptes de résultat du franchiseur, et préparer un financement (droit d’entrée, investissement initial). Avant de signer, il est crucial d’étudier le contrat et d’évaluer les opportunités de rachat d’une franchise existante, ce qui peut être une alternative intéressante à la création d’un point de vente.
Est-ce rentable d'acheter une franchise ?
La rentabilité dépend du secteur, de l’emplacement et de la gestion du franchisé. Certains réseaux affichent des marges intéressantes, notamment via la reprise d’une franchise, qui permet d’exploiter un fonds de commerce déjà rentable. Toutefois, il est important de comparer les comptes de résultat des franchisés en activité avant de s’engager.
Quelle est la franchise la plus rentable ?
La franchise la plus rentable varie selon le secteur et l’investissement initial. En général, la restauration rapide (McDo, Burger King, Subway), l’immobilier (Century 21, Laforêt), les agences de location (Europcar, Ada) et les salles de sport (Keepcool, Basic-Fit) affichent de bons retours sur investissement. Une reprise d’une franchise prospère peut être une option avantageuse, car elle permet de bénéficier d’une clientèle existante et d’une structure déjà en place.
Quel prix pour ouvrir une franchise ?
L’investissement initial comprend le rachat d’un fonds de commerce ou la création d’un point de vente, les droits d’entrée, les équipements et la trésorerie de départ. En moyenne, il faut apporter au moins 30 % du financement total en fonds propres. Une reprise d’une franchise peut parfois réduire certains coûts, mais implique aussi des négociations avec le cédant.
Est-ce possible de racheter/reprendre une franchise ?
Oui, la reprise d’une franchise est une alternative intéressante à la création d’un nouveau point de vente. Elle permet de reprendre un fonds de commerce existant, avec une clientèle et une structure déjà en place. Cependant, le rachat d’une franchise nécessite une analyse approfondie des performances passées, notamment à travers les comptes de résultat, et peut impliquer des négociations avec le franchiseur et le cédant.

Maha est directrice des opérations. Chez Dougs, elle pilote le pôle formation des comptables et assure la coordination des opérations entre les différents services, garantissant une fluidité et une efficacité optimale.
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