Comptabilité BNC : simplifiez vos obligations comptables en 2025
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Certaines activités indépendantes relèvent des bénéfices non commerciaux. On peut notamment citer les médecins, les kinésithérapeutes, les experts-comptables ou certains consultants. Exercer une profession relevant des BNC implique le respect de certaines règles comptables et fiscales.


Qu’est-ce que les BNC en comptabilité ?
Les BNC (Bénéfices Non Commerciaux) représentent une catégorie de revenus définie par l’administration fiscale. Ils concernent principalement les professions libérales, les charges et les offices (notaires, huissiers...), ainsi que certaines activités intellectuelles ou artistiques non commerciales.
Qu’est-ce que le régime BNC ?
Le régime BNC est le cadre fiscal dans lequel les revenus issus d’une activité non commerciale sont imposés. Il détermine les modalités de calcul du résultat imposable, les obligations comptables et les règles de déclaration.
Quels sont les différents types de régimes BNC ?
On distingue deux principaux régimes :
- Le micro-BNC : pour les professionnels dont les recettes annuelles n’excèdent pas 77 700 € (en 2025). Un abattement forfaitaire de 34 % s’applique.
- La déclaration contrôlée : régime réel obligatoire au-delà du seuil ou sur option. Il n’y a pas d’abattement, mais les charges réelles sont déductibles.
Avant de choisir l’un ou l’autre régime, nous vous conseillons de réaliser des simulations chiffrées. En effet, cela permet de vérifier l’impact fiscal et social de chaque option.
Astuce : Pour comparer micro et réel, effectuez un inventaire détaillé de toutes vos dépenses professionnelles. Vous pourrez ainsi recalculer le résultat imposable dans chaque situation. Ce n’est pas le seul paramètre à prendre en compte, mais c’est un bon indicateur de départ.
Nous ne pouvons que vous conseiller d’être accompagné d’un expert-comptable dans ces démarches.
Différence entre BIC et BNC
Les BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux) concernent les activités commerciales, artisanales ou industrielles. Les BNC, eux, concernent des prestations intellectuelles ou libérales. Les règles fiscales et comptables divergent, notamment sur la gestion des amortissements, les stocks, ou la déductibilité de certaines charges.
Les obligations comptables selon le régime BNC
Régime micro-BNC : obligations allégées
Le régime micro offre l’avantage de la simplicité administrative. Les principales obligations comptables sont :
- Tenue d’un livre des recettes mentionnant le montant, l’origine et la date de chaque recette encaissée.
- Conservation des justificatifs (factures, relevés bancaires).
Vous l’aurez noté, vous n’êtes pas tenu d’établir des comptes annuels (bilan, compte de résultat…).
Bien évidemment, dès lors que vous êtes redevable de la TVA, cela se complique. Les erreurs d’appréciation sont fréquentes et peuvent conduire à des rejets de la part de l’administration.
Régime de la déclaration contrôlée : obligations complètes
Au régime réel, un entrepreneur en BNC a quelques obligations supplémentaires :
- Tenue d’une comptabilité de trésorerie, avec possibilité de passer en comptabilité d’engagement sur option.
- Tenue d’un livre-journal des recettes et dépenses, d’un registre des immobilisations.
- Établissement d’un bilan simplifié et de la liasse 2035.
La tenue d’une comptabilité implique des connaissances liées notamment à la déduction des charges professionnelles et aux particularités d’établissement des liasses fiscales.
Si vous ne maitrisez pas parfaitement la réglementation comptable et fiscale, il est vivement conseillé de déléguer ces tâches à un professionnel du chiffre.
Quelles obligations à la clôture de l’exercice ?
Le micro-entrepreneur a assez peu d’obligations. Il n’y a pas réellement de clôture d’exercice dans son cas.
Il doit simplement déclarer ses recettes encaissées chaque trimestre ou chaque mois auprès de l’Urssaf. Et lors de la déclaration d’impôt sur le revenu, il doit également faire connaître le niveau de son activité à l’administration fiscale.
Pour les BNC au réel, c’est un peu plus complexe. Vous devez dans ce cas procéder à :
- Un arrêté des comptes à la date de clôture (31 décembre généralement).
- L’établissement et la télétransmission de la déclaration 2035.
- Calcul et paiement des cotisations sociales (Urssaf, retraite).
En matière de cotisations sociales, l’Urssaf est informée de vos revenus à travers un volet spécifique de votre déclaration d’IRPP. C’est ainsi qu’est déterminée l’assiette de vos cotisations. Selon la profession à laquelle vous appartenez, il est possible que vous ayez à déclarer vos revenu à part à l’organisme de retraite (Cavec par exemple).
Micro ou réel, il se peut que vous soyez assujetti à la TVA. Auquel cas, des déclarations sont à effectuer en cours ou en fin d’année civile.
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Adapter sa comptabilité BNC à sa profession
Chaque profession libérale peut présenter des spécificités comptables (avocat, médecin, psychologue, artiste-auteur, etc.). Il est essentiel d’adapter son plan de comptes, ses libellés, et ses pratiques à son activité.
Comment adapter le plan comptable BNC à la profession libérale ?
Certaines professions libérales appliquent des plans comptables propres à leur profession.
- Création de comptes spécifiques pour les honoraires, déplacements, sous-traitance, etc.
- Utilisation d’un plan de comptes spécifique selon les charges et recettes courantes de la profession.
- Intégration des immobilisations courantes (matériel informatique, mobilier).
Comprendre le plan comptable général BNC
Bien que simplifié par rapport à celui des entreprises commerciales, le plan comptable BNC repose sur les mêmes principes :
- Comptes de classe 6 et 7 pour les dépenses et recettes
- Classe 2 pour les immobilisations
- Comptes financiers (classe 5) pour les flux bancaires
Les principes comptables d’une activité BNC
La comptabilité des BNC en déclaration contrôlée obéit à des règles spécifiques.
Tout d’abord, il s’agit par défaut d’une comptabilité de trésorerie. Dans cette situation, les opérations enregistrées en comptabilité sont simplement le reflet de toutes les transactions bancaires. On ne tient pas compte des créances (factures clients non décaissées par exemple) et des dettes (factures fournisseurs non réglées par exemple) à la clôture.
Les opérations sont simplement enregistrées de manière chronologique et doivent être appuyées des justificatifs.
Une option reste possible pour une comptabilité constatant les créances et les dettes à la clôture.
Outils et bonnes pratiques pour tenir sa comptabilité BNC
Pour tenir efficacement sa comptabilité BNC, il est essentiel d'utiliser un logiciel de comptabilité agréé tel que Dougs, permettant notamment l’automatisation de l’intégration bancaire. Il convient également de scanner et classer soigneusement les justificatifs, tout en veillant à mettre à jour sa comptabilité de manière régulière, idéalement chaque mois.
Comptabilité de trésorerie : fonctionnement et avantages
La comptabilité de trésorerie repose sur un principe simple : seules les opérations effectivement encaissées ou décaissées sont prises en compte.
Ce fonctionnement offre une grande simplicité de gestion, ce qui en fait un modèle particulièrement adapté aux professions libérales.
Bémol à cela : vous n’avez pas de visibilité directe en comptabilité sur les créances et dettes. Le suivi de la trésorerie peut être plus acrobatique.
Les avantages de Dougs pour votre comptabilité en BNC
La solution proposée par Dougs combine une plateforme simple et intuitive, pleinement conforme aux obligations fiscales spécifiques aux BNC.
Cet outil est enrichi par l’accompagnement d’experts connaissant parfaitement les enjeux des professions libérales. Vous pouvez prendre RDV autant que nécessaire avec les comptables de Dougs. Ils seront ravis de répondre à toutes vos questions.
Le calcul du résultat est automatisé, tout comme la génération des déclarations fiscales, offrant ainsi gain de temps et sécurité.
Calcul du résultat fiscal et optimisation
La détermination du résultat fiscal implique le respect des règles comptables et fiscales spécifiques.
Détermination du résultat fiscal
La détermination du résultat imposable diverge entre micro et réel.
Pour le régime micro, on procédera simplement par différences entre les recettes encaissées et l’abattement forfaitaire applicable (34 % en général). Sous certaines conditions, il est également possible d’opter pour le prélèvement forfaitaire de l’impôt sur le revenu. Une simulation fiscale chiffrée est conseillée pour faire le bon choix.
Dans le cas de la déclaration contrôlée on déduit des recettes, l’ensemble des dépenses professionnelles réelles (loyers, matériel, amortissements, charges sociales…). On aboutit alors au bénéfice net imposable.
De nombreuses règles fiscales viennent complexifier ce principe semblant simplicime (non déductibilité des amendes et des charges dites somptuaires par exemple) !
Optimisation fiscale pour les BNC
Les optimisations fiscales ou sociales sont souvent moins nombreuses pour la plupart des professions libérales réglementées que pour les autres professionnels libéraux ou les commerçants.
Chaque ordre professionnel peut apporter ses propres limitations. Nous vous invitons donc à vous assurer de la conformité de vos montages auprès de vos instances.
De manière générale, les leviers s’offrant à vous sont essentiellement :
- Choix du régime (micro vs réel)
- Déduction des charges optimisées : frais véhicule, amortissements, local professionnel, domiciliation dans la résidence principale de l’exploitant
- Cotisations complémentaires facultatives (Madelin)
- Petits avantages sociaux : Cesu, chèques vacances…
Pour aller plus loin dans cette démarche, il peut être envisagé de s’intéresser à l’impôt sur les sociétés pour une meilleure maitrise de son imposition personnelle et de ses cotisations sociales.
Immobilier, titres…) peut être une solution pour développer votre patrimoine pour la suite
Pourquoi faire appel à un expert-comptable ?
Rôle de l’expert-comptable pour les BNC
Le rôle de l’expert-comptable des professions libérales ne se limite heureusement pas à la tenue d’une comptabilité. Ce professionnel vous apporte des conseils afin de gérer au mieux votre entreprise au quotidien et faire fructifier votre patrimoine professionnel et personnel.
Il vous accompagne dans le choix du régime fiscal le plus adapté à votre situation, en tenant compte de la nature de votre activité et de votre niveau de charges. Il assure également la gestion courante de votre comptabilité ainsi que l’établissement des déclarations sociales et fiscales, en conformité avec les obligations en vigueur.
De plus, en cas de contrôle, sa présence constitue une garantie de sécurité, permettant de justifier les choix comptables et fiscaux opérés avec rigueur et professionnalisme.
Avantages de l’accompagnement comptable par Dougs
Dougs accompagne de nombreux clients exerçant en BNC.
La solution proposée par Dougs combine une plateforme simple, intuitive et entièrement dématérialisée avec un accompagnement humain de qualité, assuré par des experts maîtrisant les spécificités des professions libérales.
Cela vous permet de gagner un temps précieux au quotidien, tout en offrant une grande sérénité dans la gestion comptable et une conformité totale aux exigences fiscales.
FAQ sur la comptabilité en BNC
Quelles sont les différences entre le régime micro-BNC et la déclaration contrôlée ?
Le micro est plus simple mais moins précise. La déclaration contrôlée permet de déduire toutes les charges réelles.
Quels documents sont obligatoires pour un professionnel en BNC ?
Livre de recettes, justificatifs, relevés bancaires, registre des immobilisations (si régime réel).
Quelle est la différence entre compta BIC et compta BNC ?
Les BIC suivent la comptabilité d’engagement, les BNC celle de trésorerie. Les règles de déduction et amortissement diffèrent aussi.
Les professionnels sous le régime du micro-BNC ont-ils besoin d’un comptable ?
Ce n’est pas obligatoire, mais un accompagnement est souvent utile pour l’optimisation et la conformité.
Peut-on passer du régime micro au régime réel BNC ?
Oui, il est possible de changer de régime d’imposition. La demande est à présenter à l’administration fiscale.

Maha est directrice des opérations. Chez Dougs, elle pilote le pôle formation des comptables et assure la coordination des opérations entre les différents services, garantissant une fluidité et une efficacité optimale.
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