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Comment devenir travailleur indépendant ?

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Stéphanie Frèrejean
Stéphanie Frèrejean
Superviseur comptable
17 min.
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Avez-vous pensé à vous mettre à votre compte ? De prime abord, ce changement suscite certaines interrogations quant au statut professionnel à privilégier ou encore au taux de cotisations que vous devez verser à l'URSSAF. Dans cet article, nous vous donnerons toutes les informations dont vous avez besoin avant de vous lancer en tant que travailleur indépendant. 

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Définition d'un salarié indépendant ou freelance

Ce qui distingue principalement un salarié d'un travailleur indépendant est que ce dernier exerce son activité professionnelle dans un but lucratif à son propre compte. Ce statut professionnel s'applique aux freelances, entrepreneurs et professions libérales. Le travailleur indépendant est souvent amené à réaliser des missions ponctuelles. 

Pourquoi devenir travailleur indépendant ?

Les personnes qui se lancent dans le freelancing sont principalement motivées par un désir d'émancipation. Ce qui leur donne plus de marge de manœuvre dans la mise en place de l'organisation du travail ainsi que dans le choix des collaborateurs. 

Tous les freelances gèrent eux-mêmes leur emploi du temps. En effet, ils travaillent à leur propre rythme et ne sont pas soumis à des horaires fixes. Néanmoins, si vous adoptez ce type de statut, il va falloir faire preuve de discipline et de persévérance.

Travailler pour son compte vous permet d'être au service de plusieurs clients. La diversité des missions d'un freelance lui permet de gagner plus qu'un salarié. Par ailleurs, un freelance fixe ses propres tarifs en fonction des services qu'il soumet à ses clients.

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Qui peut devenir travailleur indépendant ?

Toutes les personnes qui remplissent les conditions citées ci-après peuvent devenir travailleur indépendant. Il faut :

  • être âgé d'au moins 18 ans ;
  • choisir un statut juridique spécifique (EI, SASU, EURL) ;
  • posséder les autorisations nécessaires en cas d'activité réglementée. 

Les démarches à suivre pour devenir travailleur indépendant

Se déclarer en tant que travailleur indépendant 

Créer une entreprise individuelle est assez simple. En effet, les procédures y afférentes ne requièrent pas la rédaction de statuts ou la publication dans un journal d'annonces légales. De plus, aucun apport en capital social n’est nécessaire.

Pour lancer une entreprise individuelle, vous aurez à remplir un formulaire de création P0. À ce niveau, vous avez le choix entre deux options :

  • le formulaire P0 CMB,(Commerce Métier et Batellerie) pour les activités artisanales, commerciales ou de batellerie ;
  • le formulaire P0 PL pour les activités libérales.

Plusieurs documents doivent être joints à ce formulaire à savoir :

  • une copie de pièce d’identité ;
  • une attestation de domiciliation ou du justificatif du local commercial ;
  • une déclaration sur l’honneur de non-condamnation ;
  • en cas d’activité réglementée, un justificatif de l’autorisation délivrée ;
  • si nécessaire, une copie de la déclaration d’insaisissabilité faite devant un notaire ;
  • un chèque à l’ordre du greffe du tribunal de commerce.

En plus de ces démarches relatives à la déclaration de votre activité non salariée, vous devez ouvrir un compte bancaire dédié et prendre une assurance responsabilité professionnelle. 

Choisir son statut de travailleur indépendant

En France, le statut des salariés diffère en fonction des activités. Si vous exercez en tant qu'indépendant, il est important d'opter pour le bon statut juridique. Pour cela, référez-vous aux questions suivantes :

  • avez-vous des associés ? 
  • votre responsabilité est-elle limitée ?
  • quel statut de dirigeant désirez-vous ?
  • est-ce que votre profession est soumise à une réglementation spécifique ?
  • comment envisagez-vous votre développement futur ?
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Les options disponibles pour un statut freelance 

Vous envisagez de vous lancer en tant que freelance ? Voici les principales possibilités qui s’offrent à vous.

L’entreprise individuelle (EI) 

Le choix de ce type de statut freelance vous procure divers avantages : un statut simple et accessible qui se distingue par des démarches administratives rapides. 

De plus, les formalités juridiques n'impliquent aucune obligation d'assemblée ou de mise à jour statuaire ;

  • une protection du patrimoine personnel : cet aspect se caractérise par une séparation automatique du patrimoine professionnel et personnel ;
  • un large choix d'options fiscales : vous pouvez choisir entre un régime fiscal de micro entreprise, un régime réel d'imposition à l'IR ou un système d'imposition sur les sociétés (IS) ;
  • une gestion fiscale optimisée : lorsqu'il travaille à votre compte, vous bénéficiez de cotisations sociales souvent plus faibles que celles du régime général. De plus, vous n'êtes pas obligé de faire des déclarations mensuelles. 

L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL)

L'Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL) comporte un unique associé. 

Le principal avantage de l'EURL réside dans sa fiscalité. Étant soumis à l'impôt sur le revenu, les bénéfices sont imposés directement entre les mains de l’associé unique. Par ailleurs, lorsque vous travaillez à votre compte, vous avez la possibilité d'opter pour un système d'impôt sur les sociétés. 

Ce statut se distingue par sa sécurité, sa flexibilité et son optimisation fiscale. Il s'adresse tout particulièrement aux entrepreneurs souhaitant se lancer seuls avec une protection juridique adaptée.

Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU)

Pour optimiser son activité de freelance, le statut professionnel de SASU figure parmi les choix envisageables par un entrepreneur. Le patrimoine personnel de l’associé unique est protégé, car sa responsabilité est limitée au montant de ses apports. Étant affilié au régime général de la sécurité sociale, vous êtes rattaché au régime général. Par contre, vous n'avez pas droit à l'assurance chômage. 

Les régimes d'imposition sont flexibles et permettent un meilleur ajustement en fonction des revenus et de la stratégie financière. De plus, les dividendes perçus sont exonérés des cotisations sociales. Cette caractéristique offre une meilleure optimisation quant à la répartition des rémunérations et des dividendes. 

La SASU permet également une évolutivité naturelle. En effet, si vous souhaitez intégrer des associés pour développer votre activité, il vous suffit de transformer votre SASU en SAS. Pour cela, vous n'aurez qu'à modifier les statuts ; ce qui rend la procédure moins contraignante.

Le portage salarial 

Par définition, le portage salarial désigne un statut juridique qui implique trois parties : le travailleur indépendant, une société de portage salarial et une entreprise cliente. Contrairement au statut freelance, le travailleur indépendant est soumis à un contrat. 

En tant que salarié porté, vous bénéficiez des avantages suivants :

  • une couverture sociale : droit aux cotisations sociales pour la retraite, aux différentes assurances ou encore aux congés payés ;
  • une prise en charge intégrale de la gestion administrative, juridique et fiscale par la société de portage ;
  • une rémunération mensuelle assurée qui garantit une stabilité financière ;
  • un réseau professionnel composé d'experts ;
  • un accompagnement tout au long de votre projet ;
  • un accès à une formation (stage, séminaire...) pour développer vos compétences ;
  • une totale autonomie quant au choix des projets, des tarifs appliqués entre autres.

Travailleur indépendant : les démarches URSSAF à connaître

Actuellement, de plus en plus de personnes se lancent dans les activités freelance. Cette tendance s'explique par les avantages que l'on peut en tirer. Dans tous les cas, vous êtes soumis à différentes obligations comptables et fiscales notamment au niveau de l'URSSAF (l’Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales). 

Cet organisme de droit privé a pour mission principale de collecter les cotisations sociales des travailleurs indépendants et des entreprises. Si vous êtes freelance en auto-entreprise, rendez-vous sur le site Autoentrepreneur.urssaf.fr. 

Voici les principales étapes pour vous établir en tant que travailleur indépendant :

  • faites une demande de déclaration d’activité sur le site du Guichet unique de l’INPI ;
  • créez un espace personnel URSSAF ;
  • faire une demande d’ACRE sur le site de l’URSSAF pour les freelance qui souhaitent en bénéficier ;
  • envoyez votre déclaration d’activité en vue du traitement de votre dossier. 

Pour que les responsables de l'URSSAF puissent calculer vos cotisations sociales, vous devez déclarer votre chiffre d'affaires sur l'espace dédié. Deux choix sont à votre disposition : 

  • faire une déclaration mensuelle de CA à chaque fin du mois ;
  • faire une déclaration trimestrielle de CA en respectant les échéances suivantes : 31 janvier, 30 avril, 31 juillet et 31 octobre.

Par ailleurs, que vous soyez créateur d'entreprise ou travailleur indépendant, sachez que vous bénéficiez d'un accompagnement de France Travail. Pour connaître les démarches à suivre, rendez-vous sur https://www.francetravail.fr/accueil/

Salarié ou indépendant : quelles différences ?

Statut professionnel des salariés

Un salarié peut exercer soit dans le secteur privé ou dans le secteur public. Il peut travailler à temps plein (35 heures par semaine) ou à temps partiel (au moins 24 heures par semaine). Chaque mois, il perçoit une rémunération définie dans son contrat de travail qu'il soit en CDD ou en CDI. 

Un fonctionnaire remplit ses missions professionnelles au niveau de la fonction publique. La sécurité de l'emploi est l'un des principaux avantages les plus cités pour ce statut. En effet, celui-ci garantit une évolution de carrière d'autant plus que le mode de rémunération se fait en fonction du niveau de qualification et de son ancienneté. 

Le statut de travailleur non salarié ou TNS

Comme son nom l'indique, un travailleur non salarié ne possède pas un statut similaire au salarié. Bien qu'il ne bénéficie pas de la même couverture sociale, il est dans l'obligation de reverser une partie de ses revenus à un organisme dédié.  

Le TNS était auparavant soumis à la SSI ou Sécurité Sociale des Indépendants, mais depuis 2020, il peut tirer parti des avantages liés au régime général de la Sécurité Sociale. Le statut de TNS procure différents avantages en l'occurrence : 

  • des coûts d'entreprise allégés grâce aux réductions de charges sociales ; 
  • pas d'obligation de déclaration mensuelle de revenu .

Devenir indépendant : dans quel secteur ?

Quels métiers sont accessibles en freelance ?

Il existe différentes professions que vous pouvez exercer en tant que freelance. Les plus recherchés sont : 

  • Les métiers du digital 

Le digital est l'un des secteurs qui recrutent surtout en freelance. Un de ses atouts est que n'importe quel profil peut y accéder. Vous pouvez être spécialiste en langage de programmation, traitement des données, gestion de projet, e-commerce, cybersécurité ou encore en webmarketing. De plus, vous avez l'occasion de vous améliorer, car le numérique est un domaine en perpétuelle évolution et de nouvelles opportunités de travail peuvent se présenter. 

  • Les professions artisanales

Les professions artisanales exercées en freelance avec le statut d’auto-entrepreneur dépendent de la CMA ou Chambre de Métiers et de l’Artisanat. Ceux qui souhaitent devenir artisans freelance sont tenus de s'inscrire au Répertoire des Métiers et obtenir une validation à un stage de Préparation à l’Installation. Pour travailler en freelance dans le domaine de l'artisanat vous avez le choix entre ces catégories :

  • l’alimentation : boucher, traiteur, boulanger ;
  • le bâtiment : maçon, menuisier, plombier, couvreur ;
  • la fabrication : ébéniste, couturier, cordonnier ;
  • le service : administration, service à la clientèle.  

Les professions libérales 

Les professions libérales exigent des diplômes spécifiques et le professionnel doit se soumettre à une déontologie stricte. Selon la Fédération des professions libérales, les travailleurs indépendants sont soumis à certaines conditions, à savoir : 

  • fournir un service de prestation intellectuelle ;
  • suivre une formation adaptée à la profession ;
  • suivre un programme de formation permanente ;
  • veiller  à l'intérêt des clients ainsi que de la société ;
  • être affilié à une organisation professionnelle qui se charge du contrôle qualité du service. 

Comment choisir un travail autonome selon vos compétences ?

Trouver des missions en freelance n'est pas difficile. Toutefois, vous devez adopter les bonnes stratégies pour optimiser vos chances et booster votre activité.

Exploitez votre réseau

Pour trouver des missions, il est important d'avoir un réseau. Il peut être constitué d'experts ou d'entreprises. Un des canaux les plus utilisés est LinkedIn. N'hésitez pas à participer à des discussions, des forums et intégrer des communautés dédiées aux freelances. Pour plus de crédibilité, publiez un contenu pertinent et convaincant pour attirer le maximum de clients. 

Participez à des salons et événements professionnels

En tant que travailleur indépendant, vous devez vous faire connaître pour établir une notoriété. À cet effet, participez à des salons et événements professionnels. Ils vous permettent d'échanger directement avec des clients potentiels. Pour drainer le maximum de clients et obtenir des missions, mettez vos services en avant et distribuez des cartes de visite.

Travaillez en coworking 

Les freelances sont souvent confrontés à l'isolement. Les espaces de coworking sont conçus pour y remédier. Vous avez l'occasion d'échanger avec d'autres travailleurs indépendants ou responsables d'entreprise et par la même occasion vous avez la possibilité de trouver des clients et partenaires pour vos projets.

Misez sur le bouche à oreille et les recommandations

Le bouche à oreille est une méthode efficace pour se faire connaître surtout si vous débutez en tant que freelance. Sollicitez vos clients et demandez-leur de laisser un avis sur Google, My Business, votre site web ou autres plateformes. Cette stratégie marketing a pour but d'améliorer vos services et de devancer la concurrence. Elle a également un impact sur votre e-réputation. 

Utilisez le marketing direct 

La mise en place d'une campagne de marketing direct vous aide à atteindre votre public cible. Les moyens les plus utilisés sont l'e-mailing, les SMS, la newsletter ou encore le téléphone. 

Consultant freelance : un exemple de pro indépendant 

Quelles compétences et qualifications sont requises ?

Les consultants indépendants figurent parmi les profils les plus recherchés par les entreprises. Ce sont généralement des experts en finance, comptabilité, ressources humaines, marketing entre autres. Si vous souhaitez évoluer dans ce domaine, vous devez : 

  • posséder des compétences en communication ;
  • faire preuve d'une écoute attentive afin de connaître les besoins des clients dans les moindres détails ;
  • avoir une capacité d'adaptation pour mieux appréhender les différents environnements de travail en fonction des missions qui vous sont assignées. 

Faut-il un diplôme pour être consultant freelance ?

Bien que vous exerciez en freelance, il est toujours nécessaire d'avoir un diplôme ou une certification qui se rapporte à votre domaine d'expertise. Cette caractéristique est souvent requise car elle constitue un gage de confiance pour vos clients potentiels. En général, les consultants indépendants sont titulaires d'un Master ou d’une licence. 

Il est possible de devenir consultant si vous n'avez pas de diplôme, mais sous certaines conditions. Vous devez posséder des compétences techniques spécifiques liées à votre domaine d'activité. Certains dispositifs sont mis en place comme la VAE (Validation des Acquis et de l'Expérience). Ce dernier vous donne la possibilité d'obtenir un diplôme ou une certification professionnelle.

Comment trouver ses premiers clients en tant que consultant ?

Pour promouvoir votre activité de consulting, adoptez les stratégies suivantes : 

  • ayez une bonne présence en ligne ;
  • élargissez votre réseau autant que possible ;
  • structurez vos offres et tarifs ;
  • misez sur les outils mis en place qu'ils soient payants ou gratuits.  

Pourquoi suivre une formation avant de travailler à son compte ?

Acquérir des compétences essentielles pour réussir

Lorsque vous vous lancez dans le freelancing ou sous un régime de portage salarial, vous devez posséder les compétences requises pour répondre aux besoins des clients. À ce titre, une formation préalable est primordiale pour développer vos capacités techniques d'une part et évoluer dans votre carrière d'autre part.

Éviter les erreurs courantes des freelances débutants

Les freelances débutants ont tendance à commettre certaines erreurs stratégiques à savoir : 

  • ne pas établir une stratégie efficace pour assurer le bon développement de leur activité ;
  • négliger les formations et apprentissages ;
  • tout gérer soi-même ;
  • proposer plusieurs offres à la fois ;
  • ne pas bien définir les tarifs ; 
  • négliger le volet communication. 

Les formations indispensables pour les travailleurs indépendants

Suivez une formation liée à la gestion d’entreprise et à l’administration

En tant que travailleur indépendant, vous devez avoir une bonne compréhension des bases liées à la gestion d'une activité ou d'une entreprise. Pour cela, familiarisez-vous avec les notions de comptabilité, fiscalité et gestion d'entreprise. Vous avez également la possibilité de suivre les formations proposées par la CCI.

Développez vos compétences en marketing et communication

Le fait d'avoir un bon produit ou service n'est pas un gage de réussite dans une activité freelance. Pour assurer son développement, vous devez posséder les connaissances nécessaires en technique de vente et marketing afin de devancer la concurrence. Pour y parvenir, certaines formations sont recommandées comme :

  • les cours de marketing digital ; 
  • les apprentissages en création de sites web ; 
  • les cours et ateliers liés à la communication sur les réseaux sociaux. 

Se perfectionner dans son domaine d’activité

Pour optimiser votre activité et avoir le maximum de client, il est préférable d'avoir un domaine d'expertise pour rester compétitif. Au fil des tendances du marché et des attentes des clients, évaluez ce que vous devez mettre à jour et perfectionner. Pour cela, vous pouvez avoir recours à des formes de développement de compétences tels que :

  • le coaching et le mentorat ;
  • les travaux en groupe ;
  •  les formations à distance ;
  • les conférences et séminaires ;
  • les stages de perfectionnement ; 

Où trouver des formations adaptées aux travailleurs indépendants ?

Comme le stipule l'article L6312-2 du Code du travail, tous les freelance qui versent une cotisation ont droit à une formation. Différents dispositifs sont mis en place à savoir :

  • le FAF ou Fonds d’Assurance Formation ;
  • Le FIF-PL (Fonds Interprofessionnel de Formation des Professionnels Libéraux) dédié aux  formations selon des orientations propres à chaque branche professionnelle ;
  • le FAF-PM pour les médecins libéraux.

Les formations gratuites et financées

Vous pouvez bénéficier de formations gratuites. On peut citer :  

  • le  CPF (Compte Personnel de Formation) ; 
  • France Travail qui propose des formations gratuites pour les demandeurs d'emploi qui souhaitent exercer en freelance ;
  • les plateformes en ligne telles que Open Classroom, Google Ateliers Numériques.

Certaines formations peuvent être financées. À  cet effet, consultez les différents dispositifs mis en place pour connaître le plafond de financement auquel vous avez droit.

Les formations payantes et spécialisées

Les formations payantes et spécialisées sont plus orientées et varient selon vos besoins et objectifs professionnels. Elles servent non seulement à monter en compétences mais favorisent également la reconversion professionnelle. 

Ces formations sont généralement dispensées par des organismes spécialisés pour entrepreneurs. Le travailleur indépendant a aussi la possibilité de suivre des cours en ligne notamment sur Linkedin Learning ou encore Coursera entre autres. Si vous souhaitez un accompagnement faites appel à des mentor ou coachs spécialisés. 

Les aides disponibles pour les travailleurs indépendants

Il existe plusieurs types d'aides auxquelles peuvent prétendre les travailleurs indépendants : 

  • l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) qui donne la possibilité de cumuler les allocations chômage avec des revenus d’activité ;
  • l'aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE) qui permet de bénéficier d’une partie des allocations chômage sous forme de capital au début de l'activité et 6 mois  après la date de création de votre entreprise ; 
  • l’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE) qui se présente sous forme d'exonération partielle ou totale de vos allocations ; 
  • la prime d'activité octroyée par la CAF et consiste à fournir un complément aux travaillent qui ont des revenus modestes ;  
  • les prêts d'honneur à taux zéro afin d'aider le travailleur indépendant dans le financement des investissements de départ, l'acquisition de matériel ou la constitution de stock ; 
  • les microcrédits en vue du financement de votre activité ; 
  • les aides au logement pour les auto-entrepreneurs comme l'APL, l'ALF ou encore l'ALS ;
  • les aides financières de l’AGEFIPH en faveur des personnes en situation de handicap ;
  • l’exonération de TVA pour les auto-entrepreneurs dont les seuils sont respectivement de 85 000 € pour les activités de vente de biens corporels, de ventes à consommer sur place ou de prestations d’hébergement.et 37 500 € pour les activités de prestations de services ;
  • l’exonération de la cotisation foncière des entreprises la première année ou CFE ;
  • les dispositifs fiscaux dans certaines zones (ZFU, BER ou ZRD) qui se présentent sous forme d'exonérations fiscales et sociales ;
  • les crédits d'impôt liés à la formation des dirigeants ou qui se rapportent à la transition énergétique ;
  • les aides spécifiques pour les femmes comme la garantie Egalité Femmes qui vise à promouvoir l'entreprenariat féminin par un accès facilité au crédit bancaire ;
  • les aides publiques régionales pour auto-entrepreneur  qui se déclinent subventions, prêts d’honneur ou exonérations de charges ;
  • les financements européens pour PME. 

Pour disposer de ces aides et dispositifs, suivez ces étapes : 

  • inscrivez-vous à l’URSSAF (choisissez bien votre code APE/NAF) ;
  • créez un compte sur autoentrepreneur.urssaf.fr ;
  • soyez à jour par rapport au paiement de vos cotisations pour débloquer les aides CPSTI ;
  • tenez compte des dates limites pour l’ACRE et la CFE ; 
  • faites-vous accompagner  (CCI, CMA, France Travail, BGE, etc). 

FAQ Travailleur indépendant

Peut-on cumuler le chômage ainsi que le travail indépendant ?

Vous avez la possibilité de cumuler vos allocations-chômage auprès du Pôle emploi ainsi que le statut de freelance. Encore mieux, de nombreuses autres aides existent !

N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre conseiller Pôle emploi avant de démarrer votre activité. On vous conseille de lire cet article sur lesaides offertes par Pôle emploi.

Quelles sont les professions les plus fréquentes sous le statut d’indépendant ?

- Les métiers du web comme développeur web, les rédacteurs SEO, les graphistes, etc.

- Les métiers de service comme les consultants, les coachs, les coiffeurs, etc.

- Certaines professions libérales comme les infirmiers libéraux, etc.

Comment devenir travailleur indépendant en tant que personne handicapée ?

Une loi de 2016 ouvre aux personnes en situation de handicap un nouveau statut : le travailleur indépendant handicapé ou TIH. En tant que TIH, vous avez la possibilité de déployer votre activité comme n’importe quel autre travailleur indépendant. En plus, des aides existent pour vous lancer ! Par exemple, la subvention de l’Agefiph vous offre un joli coup de pouce de 5 000 € !

Pour avoir accès à ce statut de travailleur indépendant handicapé, vous devez disposer de la fameuse RQTH, la Reconnaissance de la Qualité du Travailleur Handicapé. Pour récupérer votre sésame, rapprochez-vous de la Maison départementale des personnes handicapées de votre département.

Stéphanie Frèrejean
Stéphanie Frèrejean
Superviseur comptable

Stéphanie est superviseuse comptable. Chez Dougs, elle encadre l’équipe Beige, spécialisée BNC-BIC dossier à l'impôt sur le revenu. Pianiste et mélomane passionnée, cette ancienne responsable de portefeuille client est un cador du travail bien fait et bien organisé ! Au rythme de la musique, elle chorégraphie au millimètre près son équipe, des webinars et vos missions.

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