Augmentez votre rémunération, créez une SASU ou une SCI… Webinars et conseils gratuits, animés par nos experts chaque jour !Inscriptions ici →
Augmentez votre rémunération, créez une SASU… Webinars gratuits !Inscriptions →
Telephone04 28 29 62 62Telephone
Telephone
Menu

Président de SAS/SASU : que choisir entre prime ou dividende ?

Fiscalité
5min
Taxe PUMA : tout savoir et comprendre sur le calcul et le paiement
SASU
6min
SAS ou SASU : quelles sont les différences ?
SASU
14min
La comptabilité en SASU - Toutes les obligations légales

Vous êtes président de SAS ou de SASU et vous vous demandez comment choisir entre primes et dividendes ? Quelles sont les différences entre ces deux modes de rémunération ? On vous explique tout en vidéo !

Retranscription de la vidéo "Prime ou dividendes ? Le meilleur choix expliqué pour président SASU ou président SAS 💰 Dougs Compta"

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue dans cette vidéo qui va être dédiée à un choix très particulier, notamment pour les présidents de SAS et de SASU. Je parle des primes ou des dividendes.

Économisez du temps et de l’argent. Dougs s’occupe de votre compta à partir de 49€ par mois.

👉 Confier ma comptabilité à un expert-comptable

Les primes (ou salaires)

Alors on va commencer tout de suite par les primes, les primes ou les salaires. Parce que n'ayons pas peur de dire qu'une prime est un salaire. Donc n'imaginez pas un seul instant payer moins de charges sociales sous prétexte que c'est une prime. Je rappelle qu'un président de SASU touche des bulletins de salaire, il a un fixe qu'il détermine lui-même et s'il le souhaite, il peut compenser et améliorer le montant de son salaire brut par le biais d'une prime. Mais dans tous les cas de figure, la prime sera toujours soumise aux charges sociales et aux retenues salariales, comme un salaire. Donc voilà, une prime, c'est égal à un salaire. Maintenant on va parler comme quand même du minimum. Juste pour rappeler que le salaire, bien évidemment, cela amène à des cotisations sociales, mais ça vous permet de valider des trimestres de retraite. En France, avec 600 smic horaire à l'année, vous pourrez valider la totalité de vos quatre trimestres par année à partir du moment ou bien évidemment, vous aurez au moins deux bulletins de salaire. Parallèlement, vous éviterez ce qu'on appelle la taxe Puma. Alors, la taxe Puma, c'est quelque chose qui frappe notamment toutes les personnes qui ont des revenus par ailleurs sur des dividendes ou sur des revenus fonciers ou sur d'autres revenus en dehors de la partie bulletin de salaire ou ARE et ils devront payer dans ces cas là une taxe qui est spécifique. On a fait une vidéo qui est dédiée à cela et donc je vous invite à la regarder pour comprendre davantage cette taxe Puma. Et puis le troisième, s'il y a besoin encore de le rappeler, c'est que pour toucher des indemnités journalières, lorsqu'on est malade par exemple, ou lorsqu'il y a un accident, et bien encore faut-il avoir cotisé. Et les indemnités journalières, il faut un certain seuil de salaire pour pouvoir prétendre à des indemnités journalières.

Primes et incidences sur la SAS

Alors on va regarder deux points. D'abord les incidences pour la SAS, pour la société lorsqu'on se verse un salaire et ensuite, quelles sont les incidences pour le dirigeant ? Commençons tout de suite par les charges sociales. Plus vos charges sociales vont monter, plus vous allez prendre un bulletin de salaire important, ce qui va augmenter les charges sociales, plus cela va diminuer votre impôt sur les sociétés. Je rappelle que, en matière d'impôt sur les sociétés, si vous augmentez votre rémunération, si vous augmentez vos charges sociales, et bien l'impôt sur les sociétés va baisser et il va baisser de façon plus ou moins importante que l'impôt sur les sociétés est à 15% ce qu'on appelle le taux réduit ou s'il est à 26 et demi et bientôt à 25, s'agissant notamment du taux normal. Donc on va reprendre l'explication à travers le coût du salaire. Je rappelle que pour avoir 100 € net et bien un dirigeant président SASU est obligé d'avoir un brut qui va être égal à 128 €, donc 100 € nets plus 28 € de revenu salarial, ça représente le montant brut et c'est sur ce montant brut que vont se calculer les charges patronales. Ces charges patronales qui ne permettent pas du tout de bénéficier de ce que l'on appelle la réduction sur les bas salaires. Ce n'est pas possible parce que c'est le principe des présidents SASU qui sont rattachés au régime général de la Sécurité sociale, mais qui ne permettent en aucun cas de bénéficier, comme les salariés, de réductions sur les bas salaires. Donc, de façon très concrète, un président de SASU fait payer à sa société 45 % de charges patronales. Et donc lorsqu'on prend 100 € plus les 28 multiplié par 45% vous allez obtenir 58 € de charges patronales. Donc lorsqu'on additionne 100 + 28 + 58, eh bien ça revient à 186 € de coût pour la société, soit 86 €. Mais je rappelle que l'on va pouvoir économiser de l'impôt sur les sociétés et à ce titre là, l'économie d'impôt sur les sociétés peut être égale à 28 €. Si je tape dans de l'IS à 15% ou 49 €, si mon IS, par exemple, est à 26 et demi. Donc, vous l'aurez compris, plus je vais avoir des rémunérations qui vont faire baisser mon bénéfice fiscal, mon résultat fiscal avec de l'IS à 15 ou à 28 plus mon impôt sur les sociétés, l'économie va être importante. Et finalement, lorsqu'on enlève les vignettes vertes des vignettes bleues, eh bien, qu'est ce que l'on obtient ? Eh bien, on obtient un coût réel. Et pour la société, le coût réel pour avoir 100 € net sera égal à 158 € ou à 137. Si mon IS est à 26 et demi.

Primes et incidences pour le président

Donc, de façon très concrète, nous avons vu les incidences pour la société. Ce que je vous propose maintenant, c'est de regarder les incidences pour le président de la société. De façon très concrète, plus vous gagnez d'argent, plus votre impôt sur le revenu va être élevé. C'est simple à comprendre. Ça dépend bien évidemment de votre foyer fiscal et d'un certain nombre de choses. Supposons par exemple qu'un dirigeant ait 100 € de salaire net et supposons également que son impôt sur le revenu, la tranche à taux marginal à 15%, et bien ça lui ferait très exactement un impôt sur le revenu à 15 €. Moralité de l'histoire en ayant touché 100 € sur son bulletin de salaire moins l'impôt sur le revenu. Il va rester au dirigeant la somme de 85 €. Donc en résumé, pour que le dirigeant puisse toucher 85 €. Et bien ça coûtera à la société 158 € très exactement. Avec ce petit schéma, ça vous permet de voir la partie qui va dans les poches des organismes sociaux. Et encore une fois de plus, vous allez avoir des revenus différés qui viendront pour vous. Ce n'est pas de l'argent qui est jeté par la fenêtre et la partie qui va revenir aux dirigeants. Cette partie, bien évidemment, est fonction de l'imposition à titre personnel du dirigeant, selon qu'il est non-imposable ou imposable. La dernière tranche d'impôt sur le revenu, ce camembert va privilégier la partie rouge, ou plutôt la partie verte. Mais si vous avez quelque chose à retenir pour faire ultra simple, c'est que la poire se divise en deux avec une partie pour le dirigeant et une partie pour la société. Pour faire simple, c'est 50/50 et bien évidemment plus. Le dirigeant sera imposé à titre personnel, plus sa part aura tendance à rétrécir. Je voulais résumer cette situation avant d'aborder les dividendes par le point suivant qui pour moi est quand même essentiel quand on parle de primes ou de salaires, généralement, ça signifie que vous allez avoir des charges sociales. Mais qui dit charges sociales dit également retraites, assurance maladie, indemnités journalières. En contrepartie, les dividendes n'amènent qu'à du cash. Vous n'avez aucune prestation sociale ou aucune prestation différée avec les dividendes. Il faut vraiment l'avoir en tête et pire, les dividendes ne réduisent pas l'impôt sur les sociétés. Donc, si vous pensiez que les dividendes étaient vraiment la chose exceptionnelle, et bien ce que je vous propose, on va passer à la suite et vous allez comprendre que ce n'est pas si exceptionnel que cela.

Les dividendes

Alors les dividendes? Juste un point quand même. Pour être très clair, vous ne pouvez pas avoir de dividende tant que vous n'avez pas fait de premier exercice comptable, ce n'est pas possible. Et lorsque vous avez fait un premier exercice comptable ou deux ou trois, eh bien vous pouvez prélever les dividendes sur le résultat net de l'exercice ou sur les réserves ou les reports à nouveau qui sont encore distribuables. Parce que tout simplement les années d'avant, vous avez décidé de ne pas distribuer tout ou partie du résultat antérieur. Vous devez vous dire également qu'il y a une procédure juridique à suivre, notamment faire une assemblée générale de distribution de dividendes. Et avec cette distribution de dividendes, cela va vous permettre d'arriver à un choix qui est terrible, qui est de savoir si vous devez opter à la flat tax, qui est le régime aujourd'hui que l'on retrouve principalement dans toutes les opérations liées aux dividendes, ou, si vous devez opter pour l'ancien régime, celui de la CSG. Alors, pour faire ultra simple, quoi qu'il arrive, l'entreprise devra prélever de l'argent, soit sous forme de PFU, le flat tax, 30%. Ça veut dire que l'entreprise prend les 30% et vous êtes débarrassé définitivement de tout impôt sur le revenu et de CSG ou au contraire choisir l'ancien système qui va vous permettre de toucher la différence entre les sommes brutes et la CSG-CRDS. Mais dans ce cas là, vous serez obligé de reprendre 60% du montant brut et de l'imposer au niveau de votre propre base imposable. Donc, prenons cette premier exercice avec une distribution de 142 € de dividende brut. Cela signifie dans ce cadre là que la société a décidé de donner 142 €. Supposons que le président de la SASU décide d'opter pour le système de la PFU, de la flat tax. Et bien, que va-t-il se passer ? Et bien, les 142 € : 42 € iront sur la partie flat tax, c'est à dire que c'est l'Etat qui va encaisser ces 42 €. Et les 100 € nets qui sont ici, ces 70 % iront directement dans la poche du dirigeant. Bien évidemment, il n'y aura pas de CSG autre et il n'y aura pas d'autres impositions. C'est une somme qui est nette. Je rappelle aussi que la flat tax, on la choisit une fois par an pour toute l'année et que l'année suivante, on peut aussi choisir un autre système. Vous n'êtes pas coincés de devoir conserver à vie la flat tax si vous avez choisi ce système, et vous pouvez donc chaque année opter pour un régime différent. Deuxième exemple, celui d'un dirigeant qui serait peu imposé. Dans ces cas-là, son intérêt serait sans doute de pouvoir décider de retenir le minimum possible au niveau des prélèvements notamment. Dans ces quatre là, on a supposé 121 € de distribution de dividendes, avec 121 € seule la partie CSG sera retenue par la société, on le revoit donc 17,2 % de CGG sur 121 €. Et bien ça fait 21 € et le reste des 121 € moins les 21. C'est donc la somme qui sera reçue au niveau des dividendes nets. Mais le dirigeant devra lui-même rentrer le montant brut dans sa propre imposition à titre personnel, sur lesquels il aura 40 % d'abattement. Et donc, bien évidemment, la CSG ne sera pas due. Mais l'impôt sur le revenu le sera si la personne est non imposable ou très peu imposable, c'est-à -dire première ou deuxième tranche. Il aura tout intérêt à choisir la partie qui retient le moins, c'est à dire simplement la CSG-CRDS. Si au contraire il est dans la troisième ou quatrième tranche, voire au-delà. Et bien, dans ces cas-là, son intérêt sera sans doute celui de la flat tax. Ce sont des calculs à faire, impots.gouv.fr permet notamment de faire des simulations. C'est très important en tous les cas de faire ses calculs. En résumé, j'ai retenu ici un tableau un peu complexe. Supposons que le dirigeant n'est pas imposable à l'impôt sur le revenu. Et bien, la société devra sortir 158 € de coût réel pour que le dirigeant puisse avoir 100 €. Bien évidemment, je tiens compte des retenues salariales, je tiens compte des charges patronales et je tiens compte de l'économie qui est liée à l'impôt sur les sociétés. Avec de l'IS à taux normal, ça coûterait 137 €. Maintenant, prenons l'exemple des dividendes. Si le dirigeant n'est pas imposable à l'impôt sur le revenu, ça coûtera très exactement à la société 121 €. Et avec un IS normal à 121. Pourquoi? Parce que tout simplement, comme je vous le rappelle, les dividendes n'ont pas d'incidence sur l'impôt sur les sociétés puisqu'ils sont prélevés sur le résultat net. J'ai retenu le cas maintenant d'un dirigeant qui serait imposable à l'impôt sur le revenu au taux de 15 %. Eh bien, dans ces cas-là, le coût serait de 186 € ou de 158 avec de l'IS normal. Et les dividendes? Avec ce qu'on appelle la flat tax, et bien on serait à 142 €. Alors que faut-il retenir dans ces tableaux? Le premier point, c'est que de façon très concrète, plus votre société a tendance à payer beaucoup d'impôts, meilleure sera la décision d'augmenter votre rémunération, ce qui lui permettra de gagner beaucoup plus d'argent. Vous remarquerez là, par exemple, que de façon très concrète, ça coûte moins cher à une société qui paye un taux d'impôt normal très élevé donc 137 € que les 158 de dividendes. Ce qu'il faut retenir, c'est que bien évidemment, ça va vous permettre d'améliorer vos revenus. Mais encore une fois de plus, tenez compte que vous n'augmenterez pas vos indemnités journalières en cas de pépin, vous n'aurez pas non plus de retraite appropriée et éventuellement, vous pourriez être assujetti à la taxe Puma si vous ne gagnez pas suffisamment d'argent. Donc, de façon très concrète, vous voyez que le choix n'est pas si simple. Ça ne peut pas se résumer uniquement qu' à des raisons purement financières, il faut tenir compte de cet équilibre entre, d'une part, ces revenus différés que vous procure la retraite, les indemnités journalières à travers vos cotisations et, d'autre part, le rendement net que les dividendes peuvent vous octroyer. J'espère que vous avez passé un bon moment. Je vous dit à très bientôt ! Au revoir.

Économisez du temps et de l’argent. Dougs s’occupe de votre compta à partir de 49€ par mois.

👉 Confier ma comptabilité à un expert-comptable

Les guides pratiques de l’entrepreneur
Les voir tous  →
À lire aussi