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Création d'entreprise
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Le prêt pour la création d’entreprise : solutions et alternatives

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Le prêt pour la création d’entreprise : solutions et alternatives

Vous créez votre entreprise et avez besoin de fonds pour financer ce projet. Naturellement, vous vous dirigez vers un organisme financier pour obtenir un prêt bancaire pour la création d’entreprise. Les banquiers sont parfois difficiles à convaincre. Comment mettre toutes les chances de votre côté ? Quelles sont les autres solutions en cas de rejet de votre demande de financement ? Dougs vous éclaire ! Le point sur les solutions et alternatives au prêt pour la création d’entreprise.

Sommaire :

  1. Prêt pour la création d’entreprise : pour quoi faire ?
  2. Prêt bancaire pour la création d’entreprise : comment mettre toutes les chances de son côté
  3. Les démarches à accomplir pour obtenir un prêt pour la création d’entreprise dans de bonnes conditions
  4. Envisager d’autres solutions de financement de votre création d’entreprise

Prêt pour la création d’entreprise : pour quoi faire ?

La création de votre entreprise va générer des frais. Ils sont plus ou moins importants selon la nature de votre activité. Nous dressons ici la (vraie) liste de tous les frais associés à la création d’entreprise

Pour la plupart des consultants, les frais engagés au début de leur activité peuvent être assez limités : un ordinateur, un peu de matériel de bureau, quelques fournitures…. Tandis que la création d’une boutique physique peut nécessiter des dépenses plus conséquentes : coûts liés au local, achats des premiers stocks, aménagements…

De très fortes disparités existent donc dans les besoins en financement des différents projets de création. Il sera alors parfois plus difficile de ne compter que sur son épargne personnelle pour lancer son business. Voici pourquoi vous pouvez être amené à solliciter un emprunt bancaire.

Les banques sont toutefois assez frileuses quant au prêt à des jeunes entreprises. Il vous faut donc prendre toutes les mesures nécessaires pour les convaincre.

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Prêt bancaire pour la création d’entreprise : comment mettre toutes les chances de son côté

Vous y êtes : le rendez-vous est fixé et votre conseiller financier vous a peut-être déjà réclamé certains documents. Voyons comment présenter votre projet sous son meilleur jour.

Les documents à fournir pour obtenir un prêt pour la création d’entreprise

En premier lieu, le business plan est un élément indispensable dans l’obtention d’un emprunt bancaire. En somme, il montre la crédibilité de votre projet. Mettez-vous à la place de votre banquier ! Pour lui, prêter de l’argent, c’est un placement, il doit dès lors avoir de bonnes raisons de penser qu’il obtiendra un remboursement intégral. 

L’absence d’étude de marché, de comptes prévisionnels ou de stratégie commerciale devient rédhibitoire.

Insistez sur les points forts et présentez un projet viable, raisonnable et rentable. Démontrez une structure financière stable et équilibrée ! Montrez que la sollicitation de l’emprunt est uniquement là pour financer des actifs et non-pallier une trésorerie défaillante.

Pour comprendre comment se constitue un business plan, vous pouvez consulter cet article expliquant la construction d’un business plan.

Mettez en avant et présentez votre projet sous le meilleur angle

Nous ne pouvons que vous conseiller d’apporter un soin particulier à la préparation de votre entretien avec le financeur pour l’obtention d’un prêt pour la création d’entreprise. Vous devrez vous présenter vous et votre projet. Il est indispensable que vous laissiez une bonne impression et que vous soyez convaincant. N’hésitez pas à vous exercer devant vos proches, afin de bien rôder votre discours.

Retenez que plus que le prévisionnel, ce sont les personnes qui s’impliquent dans le projet qui pourront convaincre le banquier d’accorder le financement. Vous devez démontrer que vous avez étudié tout cela de près : vous maîtrisez votre marché (les concurrents, les produits complémentaires et ceux de substitution…), vous avez une vision claire de son évolution à plus long terme. Idéalement, vous avez presque une longueur d’avance sur tout cela, car vous envisagez déjà “l’après”. 

Une expérience dans votre futur domaine d’activité ou un domaine annexe ou une expérience de création d’entreprise par l’un des associés est un plus : vous connaissez le secteur, ses risques inhérents, mais aussi ceux de la création !

Surtout, soyez pragmatique. Certes, vous devez transmettre votre passion du sujet, mais votre interlocuteur attend de vous une argumentation solide, basée sur des éléments factuels et clairs, pas seulement une envolée lyrique.

Des documents établis par un expert-comptable sont également sécurisants pour la banque : un professionnel de l’entrepreneuriat engage sa responsabilité dans les données fournies.

Avoir de solides garanties

Une fois la présentation du business plan effectuée, la banque va comparer vos apports aux financements que vous sollicitez. Bien évidemment, plus le montant des apports est important, plus la chance d’obtenir ce prêt est grande. N’hésitez donc pas à faire appel à votre famille ou à vos amis (love money) pour accroître cette “mise de départ”. Elle rassurera votre banquier et permettra à vos investisseurs de bénéficier d’économies d’impôts dans certaines conditions.

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Généralement le ratio endettement / fonds propres se situe entre 30 à 50 % selon le risque estimé du projet. Les apports pris en considération reposent sur le montant du capital social et sous condition de blocage, vos apports en compte courant. Le fait de bloquer le compte courant va permettre d’assimiler ces apports à des quasi fonds propres.

En second lieu, l’autre élément déterminant est constitué par les engagements personnels du créateur. Effectivement, la banque peut vous demander des garanties personnelles ou cautions. Dans de rares cas, il est possible que la banque se garantisse sur le fonds de commerce qu’elle finance (par exemple dans un rachat de pharmacie), mais généralement elle n’y trouvera aucun intérêt. Si la société dépose le bilan sans pouvoir rembourser son emprunt, la banque se tourne alors vers l’associé personne physique et sur les biens personnels mis en garantie. On assiste alors à une remise en cause de la séparation des patrimoines professionnel et personnel mis en avant dans l’exercice en société.

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Les démarches à accomplir pour obtenir un prêt pour la création d’entreprise dans de bonnes conditions

Pour obtenir un emprunt pour une entreprise, faites jouer la concurrence !

Maintenant, parlons de la recherche de financement. Faîtes jouer la concurrence. De fait, déposez votre demande auprès de 3 à 5 banques. Cela vous évitera des désagréments. Toutefois, d’une agence à l’autre, votre dossier sera diversement apprécié. En effet, chaque conseiller aura ses sensibilités et ses méthodologies de traitement des demandes. Par conséquent, votre dossier sera appuyé différemment en commission auprès des “décideurs” de la banque.

En cas d’accords multiples, cette mise en concurrence vous permettra peut-être de négocier des clauses moins restrictives et de négocier de meilleures conditions. Notamment, vos éventuelles cautions. Mais si vous le souhaitez, vous pouvez également l’adresser à un courtier.

Courtier d’emprunt : un partenaire omniprésent

En l’espace de quelques années, le courtier d’emprunt s’est imposé comme partenaire privilégié auprès des créateurs et des dirigeants d’entreprises. Force est de constater qu’ils sont plus rapides à trouver un emprunt et très souvent dans de meilleures conditions que votre propre banque.

Dès lors, votre dossier déjà examiné par un professionnel a souvent plus de chances de recueillir l’accord de plusieurs banques intéressées par le projet.

Pensez à la banque publique d’investissement pour obtenir un emprunt

Anciennement OSEO, la Banque Publique d’Investissement (BPI) facilite l’accès au crédit. Elle offre aux entrepreneurs une garantie comprise entre 50 et 70 % du montant auprès des autres établissements financiers. En obtenant l’assurance d’être remboursées, les banques octroient plus facilement des prêts. Attention, cette garantie ne bénéficie qu’à l’établissement financier. En dernier lieu, elle ne peut en aucun cas être invoquée par les tiers (emprunteurs ou garants personnels).

Pensez également à vous tourner vers les fonds de garantie régionaux ou sectoriels.

Vous n’avez pas obtenu ou ne souhaitez pas recourir à un emprunt bancaire. Voyons quels autres leviers vous pouvez actionner pour financer votre création d’entreprise.

Envisager d’autres solutions de financement de votre création d’entreprise

Outre vos fonds personnels (ou ceux de vos proches), à travers le capital apporté et les avances en compte d’associé, voici les solutions de financement auxquelles vous pouvez avoir recours.

Le prêt d’honneur 

Les prêts d’honneur sont accordés, non pas à l’entreprise directement, mais à son créateur à titre personnel. Les montants octroyés peuvent atteindre 50 000 €, sans garantie personnelle de l’emprunteur. Ils sont à taux zéro, un joli coup de pouce au lancement de votre activité !

Ces prêts sont délivrés par des organismes spécifiques (Réseau Entreprendre, France Initiative, ADIE…).

Récemment BPI France a développé le prêt d’honneur Création-reprise. De même que ses pairs, il est à taux zéro et sans garantie personnelle. Son montant peut atteindre 80 000 € et son remboursement peut s’échelonner sur 7 ans. La finalité de ce prêt est de financer les besoins de trésorerie des entreprises lors de la création. Il ne peut être sollicité qu’en complément d’une autre source de financement.

Le prêt interentreprises

Avant l’entrée en vigueur de la loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, le prêt entre entreprises était très fortement limité. Il était essentiellement réservé aux opérations intragroupes, ce, avec de nombreuses restrictions.

Désormais, le prêt ne relève plus du seul monopole des banques. Des prêts entre entreprises sont possibles pour une durée maximale de deux ans, même lorsque aucun lien capitalistique ne les unit. Il faut toutefois qu’elles entretiennent des relations commerciales ou économiques étroites. Les conditions restent assez limitatives.

Tout d’abord, seules les sociétés par actions et les SARL dont les comptes sont certifiés par un commissaire aux comptes peuvent devenir prêteuses. Puis, le montant des prêts est plafonné.

Ensuite, les bénéficiaires de ces prêts ne peuvent être que des micro-entreprises, des PME ou des entreprises de taille intermédiaire.

Évidemment, cette opération doit être formalisée par un contrat de prêt. Cette activité doit également rester accessoire pour l’entreprise prêteuse et ne pas la mettre en péril.

Les microcrédits

Le micro-crédit permet aux créateurs d’entreprises n’ayant pas obtenu le soutien d’une banque, de financer les premières dépenses liées au lancement de leur activité. Les montants sont assez limités (10 000 €). La durée de remboursement peut atteindre 48 mois.

Un garant doit s’engager pour l’entreprise à hauteur de 50 % du montant sollicité. Il s’agit surtout de couvrir les premières dépenses nécessaires au démarrage de l’entreprise. L’ADIE est l’un des interlocuteurs de ce mode de financement.

Ces microcrédits ne sont en revanche pas à taux zéro, les intérêts peuvent être d’ailleurs assez élevés. Certaines banques, comme la Caisse d’Epargne (Parcours Confiance), proposent également ce type de prêts.

Les aides régionales

Nous vous conseillons de prendre contact avec le conseil régional de votre lieu de résidence. En effet, certains financements à la création peuvent être obtenus de manière locale. Chaque région essayant de favoriser la création d’entreprise sur son territoire.

Le crédit-bail

Le crédit-bail vous permet de faire l’acquisition de matériels divers (machines, véhicules…). Dans ce dispositif, vous n’êtes pas immédiatement propriétaire de votre bien. Il appartient au crédit-bailleur jusqu’à l’échéance du contrat qui vous lie. Pendant toute la durée de celui-ci, vous verserez des loyers à ce dernier, en contrepartie de l’utilisation du matériel financé.

Si le prêt bancaire vous est refusé, cette solution peut vous permettre de financer un besoin spécifique lié à votre activité. 

Quelques autres sources de financement à envisager

Crowdfunding, crowdlending, crédit solidaire, business angel… Autant d’autres solutions de financement, moins souvent usitées, mais dont on vous parle dans notre article plus en détail.

Monter une entreprise sans argent : comment faire ? 

De tout ceci, nous retenons que la création d’une entreprise génère des besoins de trésorerie. Outre les fonds apportés personnellement par les créateurs, la solution de financement la plus sollicitée est le prêt bancaire pour la création d’entreprise. En création, obtenir un prêt équivaut à se lancer dans une opération séduction avec votre banquier. Nous ne pouvons que vous conseiller de préparer un dossier solide et de vous exercer à ce futur entretien. Si le prêt bancaire ne vous était pas accordé, d’autres solutions peuvent être mobilisées.

Émilie Fatkic

Expert-comptable

Entre deux sessions de conseil client, supervision de bilans comptables, management et formation de ses équipes, elle s’adonne à sa passion : la rédaction de contenus. Elle met sa plume et son expertise au service de sujets de fond sur la création d’entreprise et la comptabilité.

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